Hello, c’est Alicia !

Je viens dans cet article vous raconter ma passion pour la photographie. Passion devenue aujourd’hui mon métier.

| De l’enfance à l’adolescence |

La photographie m’accompagne depuis mon enfance.

Comment oublier mes premiers « reportages » ? Lorsque nous partions en vacances en Bretagne avec mes grands-parents ; les jolies plages, les balades en petit train, les fest-noz… rien n’échappait à mon appareil à pellicule…jetable ! Chaque été était immortalisé avec le même plaisir, comme pour figer l’instant et le graver dans ma mémoire.

Dans ma famille, la photographie se pratiquait par mon père, plus jeune il shootait des animaux, des paysages. Il avait essayé de m’enseigner sur son reflex argentique, mais trop complexe à mes yeux. J’ai donc réalisé mes premiers clichés avec mon regard, mon œil.

Année après année je me suis aperçue que le cadrage était bien ficelé. Je mettais rarement le doigt devant l’objectif. On se souvient tous des photos fraîchement imprimées chez le photographe que l’on s’empresse de regarder mais sur une dizaine de clichés le doigt est en partie devant l’objectif. Sur 36 poses ça fait pas mal de ratés !

Si l’avantage du numérique est que l’on peut prendre autant de photos que l’on veut, l’expérience de la pellicule photo permet d’apprendre très vite pour éviter les clichés « ratés » !

Photos réalisées vers mes 10 ans.

A mes 14 ans je demande un appareil photo. Un des premiers compacts avec batterie. Je me souviens encore, c’était un Panasonic avec un très grand écran. Monté avec un objectif Leica. La marque Leica est un très bon fabricant d’appareil photo et surtout d’optique. Bye bye le temps des appareils à piles, toujours en panne de piles au moment où l’on souhaite s’en servir ! (chez vous aussi, n’est-ce pas ?)

| Mes premiers essais |

J’ai réalisé beaucoup de photos. Mais j’appréciais quelque chose en particulier :  les mises en scène, en installant de la décoration par exemple… Je perfectionnais le cadrage. Je jouais avec la lumière, le noir et blanc, la teinte sépia. J’utilisais beaucoup (trop) ces effets.
Quelques années après mon père avait investi dans un bridge, un entre deux entre le compact et le reflex.
Avec cet appareil, je commençais à sortir du mode automatique, je m’aventurais à découvrir les iso, l’ouverture et la vitesse.

Puis vers mes 18 ans, je veux progresser. Je rêve d’objectifs. C’est la mode du fish-eye.
Alors j’ai mon tout premier appareil photo c’est un Canon 550D. Le début de l’aventure.
Je commence doucement des réalisations, des photos semi-professionnelles pour des amis qui font des concerts! Un domaine très formateur.

Mise en scène à ma façon.

| Le déclenchement | Le mien ! Pas celui de l’appareil photo.

Après des études de commerce et de marketing, je me rends au salon de la photo avec mon papa, lors du salon j’avais déjà un book (un livre photo montrant mes réalisations). Je commence déjà à organiser des shootings avec des modèles comme Julie, qui fut ma muse pendant de nombreuses années.

Lors de ce salon, je rencontre un photographe professionnel, qui regarde mon book et me dit “Faites une école de photo!”.
Quelques exposants plus loin, je me renseigne sur une école :  l’EFET.

La belle Julie !

| Le monde est petit … |

Laissez-moi vous raconter une anecdote amusante sur cette école. Avant de penser faire de ma passion mon métier, je voulais devenir gendarme. Ne cherchez pas de lien avec l’école de commerce, il n’y en a pas.

Une idée germait : pourquoi ne pas devenir photographe au sein de la gendarmerie ?  Après de nombreuses recherches sur internet, de témoignages, de parcours, je découvre les travaux de Sandra Chenu Godefroy. Elle est photographe d’action et travaille avec la gendarmerie, l’armée et la police. Je crois à mon projet et prends contact avec elle par mail. Je reste aujourd’hui touchée par sa réponse de l’époque. D’autant qu’elle m’informe enseigner au sein de l’EFET !

Si finalement j’ai dû redéfinir mes domaines de prédilections (corporate et mariage), c’est avec des étoiles d’admiration plein les yeux que j’assistais à ses cours pendant 2 ans et que je réalisais un stage à ces côtés.

Si vous êtes curieux, je vous invite à aller découvrir son site : http://www.sandrachenugodefroy.com/ (quand vous aurez terminé cet article, hein ?!)

J’intègre donc l’EFET pour deux ans. Dans cette école, j’apprends de nouvelles techniques, j’approfondis mes connaissances,  « j’affûte encore davantage mon œil » et je booste ma créativité. Il nous fallait même faire des dessins pour le cours de graphisme et croyez-moi ce n’était pas gagné. J’y repense souvent lorsque je griffonne quelques éléments au crayon pour préparer un shooting client.

C’est également pendant ces années d’école, que je réalise mes premières prestations professionnelles en tant que photographe de mariage, domaine dans lequel j’exerce encore parfois.

| Et maintenant ?! La cerise sur le gâteau ! 🍒|

La photographie corporate c’est presque imposée naturellement à moi.

Depuis l’explosion des réseaux sociaux, des sites internet il y a quelques années, lorsque je me rends dans un commerce, je ne résiste pas à l’envie de consulter sa ou ses pages. Une pancarte “Rejoignez-nous sur Facebook” dans un coin et je m’empresse de m’abonner et de regarder les posts.

Souvent, je fais le même constat : les photos de ces entreprises et de ces commerces ne mettent pas suffisamment en valeur ce qu’ils vendent ou qui ils sont ! Leurs produits je les voient comme des pépites visuelles !

Un « simple » macaron vanille framboise ? Me diriez-vous ?! Non ! Un véritable potentiel, toute une poésie qui reflète le savoir-faire de l’artisan qui l’a préparé.

Je conçois une offre pour les entreprises et les commerçants et fonde Studio Morello en décembre 2017.  Mon objectif est simple : réaliser des photographies pour illustrer la communication des professionnels. C’est ainsi que j’élabore 6 packs photos clefs en main que vous pouvez retrouver ici.

Aujourd’hui, je travaille désormais avec des entrepreneurs, des commerçants, des consultants, des créatrices. Cette diversité de métiers me passionne et m’anime au quotidien. Commencer ma semaine en shootant les sacs à mains d’une créatrice et la finir en shootant un plat de pâtes ! C’est la vie que j’ai décidé de mener.

J’ai à cœur de collaborer avec des entrepreneurs passionnés, qui véhiculent de belles valeurs et il m’arrive très souvent de craquer pour leurs produits ou leurs services.

D’ailleurs, je vous dévoile prochainement un shooting gourmand, de A à Z !

« Cheese – Cerise ! Devant l’objectif !🍒📷 »

Shooting sur le toit de Beaugrenelle